samedi 31 mars 2012

The Age of Zeus, par James Lovegrove




Les Dieux de l'Olympe sont descendus sur nôtre Terre et ont conquis le monde, à l'aide notamment de leurs sbires monstrueux (la Méduse, l'Hydre, etc..). Un richissime industriel, sous couvert de rendre la liberté aux humains, a créer une force de combattants équipés d'armures ultra sophistiqué démultipliant les capacités physiques de leurs porteurs (tiens, comment on traduit power armor ?). Bien évident, il les a nommés : Titans. Ceux-ci pourront ils détruire leurs adversaires divins ?

L'idée était intéressante (et on est pas loin d'une sorte d'Ulysse 21 ..) avec des passages amusants (par exemple, pour distraire Argos, qui surveille/pirate/contrôle tout les ordinateurs et caméras du monde tout le temps, les humains font passer des pornos mythologiques avec des titres tel que Oedipussy or Perve-seus) mais l'exécution est assez faible, surtout sur la fin. De plus, même en faisant un effort d'acceptation, il y a deux trois situations vraiment peu plausibles.
Au final, une déception, parce que le résultat n'est pas à la hauteur des possibilités.

Deepsix par Jack McDevitt




2223. La planète Deepsix est menacée de destruction totale par une collision cosmique. Du coup, l'intérêt pour ce monde oublié et maudit, parce qu'une mission d'exploration y a été décimée vingt ans plus tôt, se réveille. Sans compter que deux semaines avant le cataclysme, on découvre des ruines de vie civilisée sur la planète. Une expédition archéologique est montée en urgence pour essayer de sauver le maximum d'informations et vestiges avant que tout disparaisse. Mais quand l'expédition se retrouve coincée en surface, à une poignée de jour de l'apocalypse, une course contre la montre s'engage, au sol et en orbite, pour sauver les survivants.

On retrouve Priscilla "Hutch" Hutchins dans une aventure matinée de hardscience (légère). Et il s'agit vraiment d'une aventure épique, avec un suspens terrible jusqu'à la fin cataclysmique. Le tout assaisonné de personnages relativement complexes, de découvertes archéologiques plus ou moins approfondies, et de mystères pas tout résolus.
C'est extrêmement prenant et pleins de rebondissement. On s'attache assez vite aussi à l'ensemble des personnages. Bref, une lecture très plaisante, de la bonne sf intelligente d'aventure.

Disponible en français : Deepsix

vendredi 30 mars 2012

Age of Ra, par James Lovegrove



Après que les Dieux égyptiens aient vaincus tous les autres panthéons, ils se sont divisés le monde entre eux. Horus règne sur le continent nord américain, Isis et Orisis gouvernent l’Europe, Set l'Asie, Netphtys l’Afrique, Anubis s'est établi au Japon, et ainsi de suite... Comme c'est une famille éminemment dysfonctionnelle (et c'est un euphémisme), il règne une guerre constante, mais limitée entre ces différents blocs. David Westwynter, officier des forces spéciales de sa majesté pharaonique est en mission d'Espionnage dans la zone neutre et indépendante d'Egypte, quand il va se retrouver confronté à un mystérieux rebelle, qui prône le rejet des Dieux. En parallèle, Râ décide de tenter d'amener la paix dans sa famille étendue. Mais Set pourra t il être pardonné ? Le veut il, d'ailleurs ?

C'est un roman qui mélange deux thèmes : une sorte de thriller géopolitique (Lawrence d'Arabie ?) et d'intrigue familiale d'un coté, et de l'autre une enquête mythologique et une intrigue familiale (encore). La partie humaine est moins bonne à mon gout que la partie divine, mais il faut aussi dire que les relations entre les dieux égyptiens sont pleines de piquants. Après, les impacts sur les civilisation humaines du contexte divin sont plutôt amusants à lire : bombes mystiques, tanks solaires (enfin, mû par l'énergie de Ra..)
Cependant, il manque un petit quelque chose à ce livre.

Bientôt disponible en français : L'âge de ra

jeudi 29 mars 2012

Is That a Fish in Your Ear?: Translation and the Meaning of Everything, par David Bellos



Ce livre est un essai sur l'acte et l'art de la traduction.
Très documenté, et basé sur de nombreux exemples, c'est passionnant, pour qui aime les mots, la sémantique, et le langage.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, mais assez vite, je suis passé(a travers de court chapitres) de découverte en révélation :
- dire que les esquimaux ont 100 mots pour décrire la neige, mais aucun qui indique la neige générique, c'est non seulement faux, mais aussi une sorte de mépris ("ces sauvages ne peuvent pas concevoir l'abstraction"=
- une devise du XVIIeme siècle, quand a la cour du Roi soleil, certains se sont mis ) à faire des traductions des classiques respectant la morale du jour : "les traductions, c'est comme les femmes, si elles sont belles, elles ne sont pas fidèles, si elles sont fidèles, c'est qu'elles ne sont pas belles", qui est plus une manifestations de misogynie qu'une vérité.
- la difficulté de faire des traductions en simultané (dire la traduction ce qu'on entend en temps réel), et de trouver des individus capable de cet exploit)
- le fonctionnement de l'Europe (l’entité politique) : chaque lois et textes existe dans les 24 langues officielles, mais tous sont considérés étant des documents originaux, et non une traduction.
- et d'autres considérations tel que comment faire confiance a un traducteur dans le cadre de négociation entre états, comment traduire l'humour, etc..
Au final, un livre érudit mais lisible, et intéressant.
Disponible en français : Le poisson et le bananier. Une histoire fabuleuse de la traduction

mardi 27 mars 2012

Clementine, par Cherie Priest



Maria Boyd est une espionne sudiste, mais qui devenu trop célèbre depuis 25 ans que la guerre de sécession dure. Elle se retrouve donc obligé d'accepter un travail à l'agence Pinkerton de Chicago. Sa première mission est de trouver qui poursuit un dirigeable chargé d'un matériel top secret, nécessaire à un projet de l'Union.

Après l'excellent Boneshaker, je me réjouissais de retrouver de retrouver l'univers baroque et steampunk de Priest. Mais ce fut une déception : l'intrigue, les décors ne sont pas à la hauteur du livre précédent. Je n'ai pas réussi non plus à m'attacher aux personnages. Et puis, il n'y a pas de zombies !
Bref,  je n'ai pas accroché à ce livre,heureusement assez court.

The Engines of God par Jack McDevitt



En 2200, on a retrouvé dans plusieurs points de l'espace connu des monuments différents, mais venant tous d'une même race (disparue depuis longtemps). Sur une planète éloignée, des archéologues tentent de trouver une pierre de Rosette dans des ruines d'une autre race. Ils n'ont que quelques jours pour cela, car la planète doit commencer un terraformage destructeur, pour soulager a terme une Terre exsangue. Trouveront ils de quoi déchiffrer le langage ET ? Quelles sont les significations de ces structures sur la lune, alors que la civilisation disparue n'a jamais atteint l'espace ? Pourquoi semble t'il y a voir des cycles de destructions planétaires, se reproduisant dans des systèmes solaires différents ?

C'est un roman légèrement hardscience, mais qui n'oublie pas de s’intéresser aux personnages. On suit une équipe d’archéologue, ce n'est pas vraiment Indiana Jones, mais c'est loin d'être poussiéreux et ennuyeux. C'est aussi très lisible, l'univers est dévoilé par sous-entendu plutôt que par infodumps, l'intrigue devient vite prenante, et si le roman ne donne pas toutes les réponses, il se conclue très correctement.
Et en plus, je découvre qu'il y a encore 5 autres livres dans l'univers ! Joie et bonheur.

lundi 26 mars 2012

The Rook, par Daniel O'Malley



(Excellent) Une jeune femme se réveille amnésique, avec deux coquards, dans un parc londonien, entourés de cadavres portant des gants en latex. Dans la poche de sa veste, il y a une lettre, qui lui est adressé, et qu'elle a écrite. Avant son amnésie. Il s'avère que la jeune femme du passé savait qu'elle deviendrait amnésique. La "nouvelle" femme a le choix : fuir, ou reprendre "sa" vie, et tenter de trouver le coupable. Pour notre plus grand bonheur, elle décide d'enquêter. Elle reprend donc sa place de directrice administrative et logistique dans une agence très secrète de lutte contre le paranormal.

Une excellente surprise que ce livre. Déjà, pour moi dans les 9 princes d'Ambre, le meilleur moment (du cycle) est quand  Corwyn se retrouve amnésique face à sa soeur, et ici tout est basé autour de cette idée : imiter son moi d'avant l'amnésie, découvrir la réalité, et ce qui c'est passé. Heureusement pour nôtre héroïne au prénom gallois exotique ( Mifanwy ), elle dispose de notes conséquentes qu'elle s'est laissée (et qui nous permettent aussi de découvrir l'univers) Tout ça dans une agence secrète britannique qui ne partage avec la Laverie de Stross que le but : la Checquy’s Court est redoutablement bien organisée. Et pendant que Mifanwy essaye de trouver qui parmi ses collègues est son ennemi caché, la vie continue, et certaines forces paranormales peu ragoutantes doivent être maitrisées.

Ca peut sembler plein de clichés (amnésie, monstres, agents secrets, conspirations), mais c'est très bien écrit, avec des dialogues pleins d'humour, un univers qu'on découvre et qu'on devine au fur et à mesure, des personnages originaux, un mystère et un suspens qui tiennent la route. Le meilleur livre que j'ai lu depuis longtemps.

vendredi 23 mars 2012

The Mirage par Matt Ruff



Des chrétiens fondamentalistes envoient des avions dans les tours du World Trade Center de Bagdad, le 9 novembre 2011. Dix ans et une invasion des royaumes évangeliques nord américains par les Etats Arabes Unis après,une équipe antiterroriste empêche un autre attentat suicide d'un intégriste catholique. Lorsqu'ils l'interrogent, celui-ci leur parle d'un autre monde, ou l’Amérique domine le monde et l'Irak est en ruine. Cette légende est celle du Mirage, et Mustafa, Samir et Amal sont à présent chargés de découvrir la vérité.

Les uchronies, c'est toujours à la limite du gimmick rigolo, mais sans profondeur. L'auteur aurait pu facilement se contenter de transformer Ebay en Ebazar, wikipedia en Bibliotheque d'Alexandrie, Saddam Hussein en redoutable truand et trafiquant de drogue (c'est à dire, d'alcool, et notamment de vin de messe détourné de son usage religieux), et ainsi de suite. Mais en plus de cette "symétrie" uchronique, qui est cependant exhaustive (d’Israël qui se situe autour de Berlin à Jafal Bashir, héros de la série "24/7 Jihad"), très réussie, parfois drôle, Matt Ruff a raconté une histoire prenante, avec des héros attachants et complexes, qui fait qu'à la limite, le roman aurait tout aussi bien fonctionné sans le parti pris uchronique.
Le dénouement et les révélations finales sont peut-être un peu en dessous des 4/5eme du roman, mais en même temps, je ne suis pas certain que l'auteur aurait pu faire mieux.
Au final, une bonne surprise, et une lecture prenante.

jeudi 22 mars 2012

Faith, par John Love


Faith
Seul le Charles Manson peut arrêter la Foi. [sic]
Il y a 300 ans, un navire non identifié a visité l'Empire Sakhran et l'a laissé en ruine. Un Sakhran a transformé cette expérience en un livre sacré, devenu la religion de sa race, et conduisant leur empire dans un lent et accepté déclin. De nos jour, ce vaisseau, renommé Foi, revient, menaant la Communauté humaine. La seule chose qui peut la retenir est un navire spéciale, le Charles Manson, conçu dans ce but, et contenant un équipage de psychotiques, psychopathes, criminels, et inadaptés sociaux.
Maintenant, elle est de retour, menaçant la Communauté humaine et la seule chose à sa façon est le Charles Manson.
Le problème avec ce livre, c'est que je m'attendais soit a du space-opera viril, tradition milscifi américaine, soit a du space opera moderne avec mystère et révélations (genre Alistair Reynolds). Et en fait, s'il y a un décor de space-opéra, au final, c'est plus, comme je l'ai lu quelque part, entre Kakfa et Moby Dick.
C'est pas mauvais, entendons-nous bien, mais comme cela ne correspondait pas vraiment à mes attentes, il y a eu une légère dissonance qui ne m'a sans doute pas aidé à l'apprécier à sa juste valeur. Du coup, un appréciation moyenne de ma part.

mardi 20 mars 2012

The Greyfriar, par Clay Griffith


The Greyfriar

En 1870, les vampires ont envahis le monde. 200 ans après, l'humanité ne survit libre que sur les zones les plus chaudes de la planète, la chaleur gênant les pouvoirs des parasites suceur de sang. Alors que la contre invasion de l'humanité se prépare, les deux héritiers (Adéle et Simon) de l'empire britannique sont en visite d'état à la cité libre de Marseille, ou un raid meurtrier de plusieurs meutes vampires va amener Adéle de terreur en horreur, pour peut-être, au final, une note d'espoir, en contrant le moine gris, un humain - ou une légende ? - vivant dans les territoires occupés et luttant contre l'oppresseur.

C'est un roman steampunk (bien que cela soit plus un décor de fond que le thème principal du livre), avec un univers cependant plutôt intéressant. Les descriptions de Londres, ville en ruine et capitale des Vampires, sont saisissantes, et la culture - très sauvage et prédatrice - des buveurs de sang n'a rien a voir avec Twilight. Les personnages sont assez attractifs, même si plutôt cliché. Même la (prévisible) histoire d'amour est correcte, reste à voir comment cela va évoluer, vu que c'est le premier livre d'une trilogie.
En tout cas, pour l'instant, univers sombre et original, action prenante, mystères à dévoiler, c'est réussi.

Le Double Corps du Roi, par Ugo Bellagamba


Le Double Corps du Roi


À Déméter, la monarchie se meurt. Absû Déléthérion, général ambitieux, assassine le vieux roi Yskander et se proclame régent. Pour asseoir son règne, il a besoin de l'armure fabriquée jadis par le Dieu-Forgeron, symbole de la légitimité monarchique : l'Hérakléion. Malheureusement pour le régicide, Égée Seisachtéion, poète et bretteur hors pair, confident d'Yskander, s'empare de l'armure. Aidé du contrebandier Johan Solon, il la cache dans la Canopée, royaume sylvestre réputé impénétrable, où vivrait un héritier au trône. La lutte contre le despote Déléthérion s'engage, inégale, sanglante, désespérée... (texte pris sur Amazon)
C'est de la fantasy à la française, mais je me risquerai pas la à tenter de vraiment définir les différences. Un peu plus de mysticisme, de problèmes existentiels ? Des histoires d'amours improbables ?
En tout cas, c'est très lisible, sans révolutionner le genre.

dimanche 18 mars 2012

Hounded, par Kevin Herane


Hounded

Atticus est un Druide. C'est même sans doute le dernier druide survivant sur la planète, depuis que les romains les ont exterminés. S'il compte plus de 21 siècles au compteur, il n'en affiche que 21, et tient un petit magasin d'occulte dans un coin paumé d'Arizona.
Un coin qu'il a choisi pour son éloignement d'avec ses ennemis principaux, les fées.
Cependant, en 2000 ans il s'est fait un certain nombres d'ennemis, dont un certain dieu celte de l'amour et de la passion, qui veut récupérer son épée magique, Fragarach.

On est pas loin du Gary Stu ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Mary-Sue ) avec un héros beau, fort, couchant avec des déesses, ( mais perdant tout cerveau à la vue d'une paire de sein), et n'hésitant pas à utiliser ses pouvoirs pour faire des blagues (vraiment) stupides. Plus son lévrier irlandais, friand d'être rendu invisible par son maître pour pouvoir faire des blagues aux chat de la voisine.
Au final, le héros est un peu trop cool, un peu trop fort, pour être vraiment attachant. Il reste quelques personnages secondaires intéressants (un avocat vampire, un loup-garou.. avocat,..), et une cosmologie hétéroclite.

mercredi 7 mars 2012

Monster Hunter International, par Larry Correia


Monster Hunter International


Gros flingues contre Cthulhu, ou le Bureau des Atrocités à l'américaine

Mike est un comptable, tout a fait normal (bon, un peu baraqué, avec un père ancien béret vert qui lui a pourri sa jeunesse par ses exercices de survies), jusqu'au jour ou il découvre que son supérieur hiérarchique est un loup-garou et qu'il le tue, pour ne pas être croqué. Il apprend par la même occasion que dans nôtre monde se cachent vampires, loup-garous, entités extra-dimensionnelles, et ayant survécu à cette révélation, il se fait embaucher par une compagnie de chasseurs de primes (le gouvernement payant (en secret) pour l'extermination des monstres). De fil en aiguille, en découvrant des elfes "trailer trash" et des orcs loyaux et fidéles compagnons de combat, il va se retrouver dans une lutte avec des enjeux énormes.

Il est intéressant de comparer ce livre avec Le Bureau des Atrocités de Charles Stross. Alors que celui-ci était typiquement anglais, se passant au coeur d'une bureaucratie gouvernementale étouffante presqu’aussi dangereuse que les monstres, avec peu d'action et d'armes, MHI lui nous présente de gentils entrepreneurs, bien armés, et des scènes très musclées.
En fait, ce livre frôle très souvent le mauvais gout :
- le héros est donc un comptable, mais baraqué, et habile au combat. Cependant, il y a une explication à peu près plausible pour cela.
- c'est plein de bons américains (c'est à dire, du Sud), mais ça ne s'appesantit pas non plus la dessus.
- le héros (narrateur) adore les armes à feux. Cependant, il a aussi conscience qu'il en est un peu ridicule.
- le héros n'aime pas les impôts, le gouvernement, etc.. Cependant, l'apport du gouvernement dans l'action n'est pas ridicule, ni inutile.
Bref, chaque fois que le livre pourrait devenir pénible par certains travers de la "SF musclée" américaine (je te regarde,Tom Clancy et tes derniers livres), il se rattrape de justesse, au bord du gouffre.
Je préfère quand même au final le traitement de Stross sur cette thématique, mais il y a quelques situations et personnages sympathiques.

mardi 6 mars 2012

Article 5 par Kristen Simmons


Article 5

Le livre qui voulait être The Hunger games, mais qui n'y arrive pas.

Dans un futur proche, après une guerre civile, les états-unis sont au main d'une dictature religieuse. Une adolescente, Ember, voit sa mère envoyée en prison, pour violation de l'Article 5 (celui qui dit qu'une famille mono-parentale est illégale). Elle est envoyée dans un pensionnat de redressement, pour être rééduquée selon la Morale établie.

C'est un roman pour "jeunes adultes", dans le courant un peu à la mode (sans doute depuis The Hunger Games) de la dystopie. Cependant, ce n'est pas à la hauteur de son précurseur. Déjà, je n'ai pas vraiment aimé le style, et c'est très rentre-dedans, et manichéen. Au bout de cinq pages, l'univers est entièrement posé, sans mystère, et les méchants sont vraiment très méchants... La seule ambiguïté traîne autour de son ex/présent/futur boyfriend, mais c'est plus pesant qu'autre chose.
De plus, Ember n'a pas la moitié du charisme et de l'entrain de Katniss.
Je garde un bon souvenir de The Hunger Games (et le film a l'air sympa), comme quoi, la dystopie pour adolescent, ça peut être plaisant. Mais la, non.

Ronde de Nuit, par Terry Pratchet



Retour vers le futur dans le disque monde...

Sam Vimaire, chef du Guet d'Ankh-Morpork, et Duc, s'ennuie un peu,  surtout de devoir porter un armure d'apparat, plutôt que d'arpenter le pavé et pourchasser les criminels. Mais il va avoir l'occasion de retrouver les activités de sa jeunesse, à plus d'un titre...

Chacun a ses préférences dans le Disque-Monde, et pour moi, c'est surtout le Guet. Du coup, je pars déjà sur un apriori positif. Après, on se retrouve donc dans le passé, et on en apprend un peu plus sur certaines personnages, de Veterini à Chicard Chique.
Je suis un peu partagé sur l'antagoniste(qui manque de ridicule) et sur le côté un peu sombre de l'intrigue, qui jurent un peu, me semble-t-il avec l'ambiance général du Disque Monde. Il y a somme toute de bons moments, et puis, c'est le (une sorte de) Guet...