mardi 10 janvier 2012

Metro 2033 par Dmitry Glukhovsky

Metro 2033
Dans le métro, personne ne vous entendra crier...

Après la troisième guerre mondiale, les survivants de Moscou se sont réfugiés dans le métro, pour échapper aux radiations, aux gaz empoisonnés, et aux mutants. Mais comme va s'en rendre compte un jeune homme, Artyom, le refuge est illusoire, le danger partout, et les menaces abondent, que ce soit les mutants (dont les redoutables Bibliothécaires), les néo-nazis, les néo-communistes, les néo-marchands, les cannibales adorateurs du Grand Ver...

Le jeu a été tiré du livre, et non le contraire c'est à noter. Pour le peu que j'ai joué, l'intrigue est semblable, avec bien plus d'action, et donc de violence : c'est le medium et le style général du jeu qui veut cela.

L'ambiance est prenante, les mystères et petites révélations se succèdent les uns aux autres, et globalement l'odyssée d'Artyom sur et sous terre est intéressante.
Mais j'ai du mal avec les écrivains russes (pour autant, certes, que je puisse juger un écrivain russe à partir d'une traduction en anglais :)). Il y a bien longtemps, j'avais lu quelques romans classiques russes, et je me souviens distinctement d'avoir trouvé qu'il y avait quelque chose de spécifiquement russe (slave ?) qui me rendait la lecture déplaisante : une sorte de mysticisme, ou/et de nihilisme, ou/et de philosophie sociale qui m'était étrangère, et présente en arrière plan de façon continuelle dans tout le livre.
Et la, alors que ça n'a sinon rien à voir avec les Frères Karamazov, j'ai ressenti une sorte de gêne qui me semble similaire, et qui me gâche un peu la lecture.
D’où un ressenti mitigé. Après, ça reste sympathique, et tout le monde n'aura sans doute pas le même ressenti que moi sur le style.

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