samedi 11 mai 2013

The Apocalypse Codex, par Charlie Stross



Se remettant lentement de ses blessure physiques et mentales subies lors de The Fuller Memorandum, et en reconnaissance de l’héroïsme qu'il a montré (et surtout, parce que Case Nightmare Green (l'apocalypse d'inspiration Lovecraftienne) approche, et qu'il faut former les troupes), Bob Howard est entraîné pour devenir
un manager à La Laundry, cette agence secrète britannique spécialisé dans la lutte contre les menaces paranormales. Pour parfaire sa formation, il est placé au département des Ressources Externes, un département spécial qui utilise des agents freelance pour gérer les situations susceptible d’embarrasser la Reine et le Pays. Et pour sa première mission, il est chargé d'enquêter sur un télévangéliste américain un peu trop proche du Premier Ministre.
Quatrième volume des aventures de Bob Howard, j'y ai retrouvé le cocktail habituel d'espionnage, de nerderie, et de de Lovecrafterie, mais avec des ingrédients différents. La série se renouvelle (ou s'égare ?) en envoyant Bob loin de ses compagnons et lieux habituels. Si on croise un peu l'entourage habituel, la plupart du livre se déroule en Amérique, ou Bob doit gérer deux agents très spéciaux.
J'ai eu d'ailleurs un peu de mal avec ces deux agents, qui donne un ton .. différent : l'introduction est une scéne sorti d'un livre de Tom Clancy, et ces deux agents sont des super espions typiques du technothriller, sauf qu'en plus, ils font de la magie.
On est assez loin de Bob Howard, geek certes avec des ressources surprenantes, mais geek d'abord. Cependant, l'introduction de ces nouveaux personnages, avec leurs scènes à la troisième personne, permet aussi de montrer d'autres aspects que Bob ne pourrait pas logiquement nous raconter.
Au final, au fur et à mesure que l'intrigue avance et que Bob devient de plus en plus impliqué dans l'action, on retrouve davantage l'ambiance habituelle, mélange d'horreur, d'humour subtil et anglais, soutenue par une histoire parsemée de révélations.
On en apprends plus sur le Cercle Noir, le pendant américain de la Laundry, le méchant de l'histoire est basé sur les pires excès des mouvements évangélistes (et notamment les quiverfulls, ceux qui considèrent qu'il faut faire le plus d'enfant possible pour qu'ils soient les flèches du carquois du seigneur), et cela se termine sur une scéne d'action dans une autre dimension pleine de zombies et de nonnes avec mitraillettes (mais qui sont les gentils a votre avis ?), et des perspectives intrigantes pour le volume suivant.
Bref, j'en redemande, surtout qu'il semblerait que l'auteur ait prévu de nous montrer Case Nightmare Green d'ici un ou deux livres ( sur un total de 9 ou 10 pour cette série).

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