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samedi 13 décembre 2014

Ashes of the Dead - Bucket of Blood, par Jake Miller


C'est du western, avec des zombies, un cimetière indien saccagé par un riche propriétaire minier qui se vengent par une malédiction - d’où des zombies, un cowboy solitaire sans nom qui a enterré sa femme, une tenancière de saloon au grand cœur - mais leur amour est impossible, il est trop solitaire.
En relisant ce que j'ai écrit ci-dessus, je me dis que même si en plus, ce n'est pas vraiment mon genre (et que je pensais initialement remonter mon avis pour ne pas pénaliser un livre dont je ne suis pas dans le lectorat cible) , c'est quand même assez mauvais.

 En effet, par expérience, je sais que si un livre est bon, il me plaira quelque soit son genre. La qualité intrinsèque transcende toujours un éventuel désintérêt pour le genre, le sujet, ou le thème d'un livre.

Et puis bon, il y avait des zombies ! (sous-entendu : cela partait bien)

Sans compter que bon (j'étais parti pour faire une critique en 3 lignes...), dans le même genre, j'ai bien aimé certaines oeuvres de Cherie Priest, notamment Boneshaker et Dreadnought, qui sont certes plus Steampunk que Western pur, mais reprennent pas mal des canons du genre - enfin, si on accepte que l'héroïne soit une femme..

Donc, non, je peux rester sans regret sur mon avis négatif.

mardi 8 octobre 2013

Dreadnought par Cherie Priest



Cela fait trop longtemps que je l'ai lu, ma critique sera donc rapide...

Toujours dans l'univers alternatif-guerre de Sécession-steampunk de Priest, ce volume m'a plus davantage que le précédent. L’héroïne est une femme forte, infirmière dans un hôpital de guerre, qui doit traverser le continent (et la frontière Union-Confédération) pour rejoindre son père mourant.

C'est donc un récit de voyage, ou l'important n'est pas tant les lieux traversés que les moyens de transports utilisés, et notamment le train blindé : Dreadnought. En plus d'être lui même un secret militaire de haute technologie, ce train transporte une bien mystérieuse cargaison.

Le rythme du livre est inégal : si le début et la fin sont plutôt réussis, le milieu est assez lent. Cela donne certes le temps au lecteur de découvrir la société et l’héroïne, avec l'inconvénient que le final (dont certains éléments sont annoncés depuis longtemps) se fait attendre, mais il ne décevra pas ceux qui attendaient un peu plus d'action.

Bien sur, c'est sans nul doute une mine d'inspirations pour le jeu de rôle Deadlands.

mardi 4 juin 2013

Triumff: Her Majesty's Hero, par Dan Abnett


Triumff: Her Majesty's Hero
En l'an de grâce 2010, sous le règne d'Élisabeth XXX (oui, 30), Triumff est revenu d'une exploration qui lui a permis de découvrir l'Australie. Cependant, il retarde le moment de faire son rapport officiel, ce qui ouvrirait ce continent a l'exploitation par l'Unité Anglo-Hispanique. Mais lorsque le magie de Londres devient perturbé à la suite d’un sacrifice sanglant, il doit agir en sous-main pour sauver le Royaume.

J’ai eu du mal avec ce livre, comme j’ai toujours du mal avec les auteurs anglophones qui écrivent en anglais vieilli, notamment pour faire du swashbuckling, aka cape et d’épées, voir aussi Brust et sa Phoenix Guard (bien que dans son cas, je dois dire aussi que la lecture de son inspiration (les 3 mousquetaires) n’est pas non plus toute simple). J’ai failli abandonner le livre pour cela, et aussi parce que l’auteur essaye parfois un peu trop de faire drôle.

"Eastwhooho’s words crackled softly like burning leaves.

“This is a Fulke and Seddon all-steel ten-shot pinfire harmonica pistol,” he said, “the most powerful handgun in the Unity. From here, it could take your balls clean off.”
“Is there any way I could get out of this without bleeding profusely?”
“Shhhhh!” rasped Eastwoodho in annoyance. “I haven’t finished. Now, do you feel opportune, punk?”


Mais bon, au fur et à mesure, il m’a fallu de moins en moins d’effort pour suivre. L’intrigue prend le dessus sur les effets d’écritures, l’humour est de meilleur niveau (ou je m’y suis habitué ?) et si on peut reprocher un traitement un peu trop superficiel des personnages, ainsi qu'un univers très succinctement évoqué, le dernier tiers du livre est très prenant.

En conclusion, après un début pour moi laborieux, on a au final une belle aventure pleine d’humour. J’aimais bien Abnett pour ses romans Warhammer 40K (notamment Ghost’s Gaunt), la c’est un autre genre, et c’est très correct.

jeudi 10 janvier 2013

New Victoria by Lia Habel




Après un certain nombre de guerres et cataclysmes naturels, une bonne partie de l`humanité s'est regroupé sur le territoire de New Victoria, mélange improbable entre technologie et usages victoriens.
Nora Dearly quitte son école de jeunes filles pour passer ses congés chez sa tante (Elle est orpheline), mais l`horreur et l'amour vont la trouver..

Zombies et steampunk, cela partait plutôt bien. Mais ce steampunk du futur est parfois plutôt improbable, surtout au niveau des moeurs : par exemple, il est important que les jeunes filles se marient, peuvent porter une ombrelle lumineuse pour indiquer qu'elles cherchent un époux, mais la lumière peut être verte si la demoiselle n'est pas intéressée par les hommes. D'autres éléments détonnent ainsi dans l'univers, comme si l'auteur n'avait pas pu tenir une cohérence rigoureuse pour son univers.
C'est cependant assez mineur comme souci. Plus gênant est la surabondance de point de vue : n'est pas Georges RR Martin qui veut (déja que...) : plusieurs personnes racontent à la première personne ce livre, et ce n'est pas toujours très réussi.
Le point le plus original, (parce que pour le côté Steampunk + Zombie, il y a déjà l'excellent Boneshaker, de Cherie Priest), c'est qu'il y a de gentils zombies ! Pas tout a fait a l'abri d'une fringale cannibale, mais normalement capable de conserver, d'utiliser une arme à feu, d'avoir des sentiments, bref, d'être des humains à peu prés normaux.
J'avais une terrible envie de lever les yeux aux ciel, mais on nous déconseillait de le faire. Les muscles qui entouraient les yeux étaient toujours parmi les premiers à lâcher.
Et ce qui doit arriver arrivera. L’héroïne finira avec...
Au final, l'intrigue est un peu plate, sans trop de surprise, il y a deux trois points assez horrifiques plutôt réussis, mais cela manque un peu de saveur.
Cependant, le livre se termine sur l'ébauche d'une vie en cohabitation des (gentils) zombies et des humains, et je suis curieux de voir ce que cela va donner. Du coup, j'ai rajouté le suivante sur ma liste à lire (position... 257)

mardi 27 mars 2012

Clementine, par Cherie Priest



Maria Boyd est une espionne sudiste, mais qui devenu trop célèbre depuis 25 ans que la guerre de sécession dure. Elle se retrouve donc obligé d'accepter un travail à l'agence Pinkerton de Chicago. Sa première mission est de trouver qui poursuit un dirigeable chargé d'un matériel top secret, nécessaire à un projet de l'Union.

Après l'excellent Boneshaker, je me réjouissais de retrouver de retrouver l'univers baroque et steampunk de Priest. Mais ce fut une déception : l'intrigue, les décors ne sont pas à la hauteur du livre précédent. Je n'ai pas réussi non plus à m'attacher aux personnages. Et puis, il n'y a pas de zombies !
Bref,  je n'ai pas accroché à ce livre,heureusement assez court.

mardi 20 mars 2012

The Greyfriar, par Clay Griffith


The Greyfriar

En 1870, les vampires ont envahis le monde. 200 ans après, l'humanité ne survit libre que sur les zones les plus chaudes de la planète, la chaleur gênant les pouvoirs des parasites suceur de sang. Alors que la contre invasion de l'humanité se prépare, les deux héritiers (Adéle et Simon) de l'empire britannique sont en visite d'état à la cité libre de Marseille, ou un raid meurtrier de plusieurs meutes vampires va amener Adéle de terreur en horreur, pour peut-être, au final, une note d'espoir, en contrant le moine gris, un humain - ou une légende ? - vivant dans les territoires occupés et luttant contre l'oppresseur.

C'est un roman steampunk (bien que cela soit plus un décor de fond que le thème principal du livre), avec un univers cependant plutôt intéressant. Les descriptions de Londres, ville en ruine et capitale des Vampires, sont saisissantes, et la culture - très sauvage et prédatrice - des buveurs de sang n'a rien a voir avec Twilight. Les personnages sont assez attractifs, même si plutôt cliché. Même la (prévisible) histoire d'amour est correcte, reste à voir comment cela va évoluer, vu que c'est le premier livre d'une trilogie.
En tout cas, pour l'instant, univers sombre et original, action prenante, mystères à dévoiler, c'est réussi.