jeudi 3 janvier 2013

Les régles d'Or de la Mafia, par Louis Ferrante





Ou comment un mafioso repenti découvre que les principes de survie dans le monde légal sont les mêmes que dans la grande famille du crime.

En de temps moins cyniques ( ou plutôt plus naïfs), on serait éberlué de découvrir que "A ma grande surprise, j'ai vite constaté que ma conception du monde légitime n’était qu une vue de l'esprit. Dans la société légale, j'ai rencontré des types pire que bien des truands, des loups déguisés en agneaux". En fait, de nos jours on s'attendrait plutôt a voir un titre comme "Devenez parrain de la Mafia grâce a vos cours d'HEC".
En 88 leçons de quelques pages, comme "contenir son ambition", "les gars les plus durs ont l'épiderme le plus sensible : ne jamais embarrasser quelqu'un en public" ou "Retroussez vos manches mais gardez votre pantalon" ou "La pègre ne prend pas de note : exercez votre mémoire", l'auteur nous donne donc un certains nombres de règles, répartis entre trois catégories de destinataires : pour les soldats/employés, pour les capos (Cadre intermédiaire) ou pour les patrons/parrains.
Chacune des règles est illustrés d'exemple, soit venant de l'histoire de la mafia, soit de l'antiquité.
Par exemple, dans "Retroussez vos manches mais gardez votre pantalon" 9e pas coucher avec la femme du patron ou d'un collègue), il nous parle de César (Jules) en ces termes "Il baisait la femme, la mère et la soeur de tout un chacun", ce qui ne serait pas pour rien dans sa mort.
Au final, je ne saurai dire si ce sont de bons conseils mais c'est léger, facile à lire, documenté (40 pages de notes, de bibliographie, et d'index).
Et puis, dedans, j'ai appris l'histoire du pape Jean-Paul 1er, qui est mort 33 jours après son intronisation : on parle d'empoisonnement par un cardinal, de dissimulations, de crimes financiers, de complot maçonnique, d'implication de la mafia ou de l'URSS... Bref, les Borgia, mais en 1978

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