lundi 24 décembre 2012

7 livres de Michael Connelly

A genoux :
L'inspecteur Bosch doit enquêter sur un meurtre : mais quand il apparait que des matières radioactives en sont le mobile, le FBI (et notamment Rachelle Welling, avec qui il a..)  intervient, et c'est le grand bas de combat a Los Angeles pour arrêter les terroristes avant qu'un terrible attentat ait lieu

Connelly s'est clairement inspiré de l`air du temps (réelle et médiatique) pour ce livres : terroristes arabes, attentat, se déroulant en moins de 24h.
Je l'ai ouvert sans enthousiasme : je voulais un polar, pas un thriller de base, mais par esprit de collectionneur, je l'ai quand même mis sur ma liste de lecture. Heureusement c'était méconnaître l'auteur... En résumé, une bonne surprise, même si pas forcément le meilleur de la série : le rythme effrénée du livre ne colle pas vraiment au personnage de Harry. Après enquête (haha), il s'agit en fait d'une réédition sous forme d'un roman d'un récit publie à l'origine en feuilleton de 16 épisodes.

Les neufs dragons :
Harry doit enquêter sur le meurtre d'un épicier chinois, mais lorsqu'il part sur la piste des triades, l'enquête prend d'un coup un tour beaucoup plus personnel...

C'est un nouveau un Bosch assez atypique : sans vouloir dévoiler l'intrigue trop, l'inspecteur va se retrouver a Hong-Kong, bien loin de son Los Angeles usuel , et les scènes d'actions vont être nombreuses. Un peu trop, peut-être : cela reste efficace et bien écrit, l'enquête policière vaut le détour, mais cela manque un peu d'introspection et de psychologie. J'ai toujours eu une faiblesse pour les héros qui avancent bille en tête (hello Avery Cates) mu par leur "honneur" (parfois ... atypique..) (hello Joe Pitt),  et Hyeronimous Bosch est ce genre de héros.  Sauf que la,  l’obstination de Bosch est beaucoup plus (trop) musclée que ses sarcasmes et petites ruses habituelles.

Deuil interdit :
De retour au LAPD dans la division des affaires classées après trois ans de retraite , Bosch rouvre une enquête d'il  y a 20 ans, sur le meurtre d'une jeune fille. 

La, on est par contre tout à fait dans le roman policier classique, avec les avancées scientifiques (notamment ADN) qui permettent de rouvrir cette enquête. Tension raciale, néo nazis, filatures et planques constituent l'essentiel de ce livre, un polar honnête.


Glace noire

Quand un flic des stups se suicide, cela fait tâche,et la hiérarchie veut clore rapidement le dossier. Cela fait encore plus tâche lorsque l’autopsie montre que le suicide n'est pas évident. Quand Bosch reçoit en plus du mort un dossier croustillant, il ne peut faire autrement que de pousser l'enquête plus qu'il ne devrait.

Dans ce volume-ci, Bosch découvre (un peu) le Mexique, et le trafic de drogue : c'est un autre monde, ou la loi et l'ordre sont encore plus fluctuants qu'a Los Angeles. C'est aussi une réflexion (légère) sur le destin, et la filiation  On en apprend un peu plus sur notre tête de mule d'inspecteur préféré. Au final, un bon livre (encore..).

Les égouts de Los Angeles

L'inspecteur Bosch découvre un de ses anciens frères d'arme du Vietnam décédé d'une overdose, la seringue dans le bras. La thèse du suicide ou de l'accident lui semble peu crédible...

C'est la première histoire de l'inspecteur Harry Bosch. Encore troublé par son passé de rat des tunnels au Vietnam, celui-ci va devoir se battre avec sa hiérarchie, le FBI, et lui même pour démêler l'intrigue.
Toujours dans le magnifique décor de Los Angeles, des rivalités inter-service, une enquête intelligente, des révélations et des fausses pistes, un héros qui n'hésite pas à passer dans l'ombre pour rendre justice (enfin, ce n'est pas Dirty Harry, hein..). Une réussite.

Lumière morte (lu en anglais : Lost light)

Harry Bosch n'est plus dans la police, il est passé détective privé. Il peut donc, lorsqu'un collègue paralysé à la suite d'un braquage lui apporte de nouveaux éléments, reprendre une ancienne enquête non aboutie. Certes, il n'a plus les avantages du statut de policier, et ne peut donc compter que surr sa volonté, son intuition, et son expérience.

En plus du changement de statut de son héros, Michael Connelly a aussi décidé de raconter cette enquête de son point de vue, c'est a dire à la première personne. C'est différent, et intéressant. Pour le reste, c'est un policier, comme toujours avec son lots de retournements, de déductions, de tromperies. J'en garde un bon souvenir.

Pfff : 7 critiques en une fois, faut vraiment que je m'oblige à plus de régularité, surtout que la qualité s'en ressent. Mais bon, au moins l'inventaire est un peu plus exact...

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