samedi 6 avril 2013

In the Company of Ogres, par A. Lee Martinez



Jamais-Mort Ned ( la traduction perd l'allitération de l'anglais Never Dead Ned) peut mourir, mais il est systématiquement ramené à la vie, sans qu'on lui dise pourquoi. Il était content d'être comptable d'une grande compagnie de mercenaire ( même si le chef de service griffon mange les coupables d'erreur), quand il est transféré commandant de la compagnie des ogres, composée ... d'ogres, de gobelins, d'orcs et humains, d'une sirène, d'un ent (ah non, ils n'ont plus le droit de s'appeler ainsi, il faut dire homme arbre), d'une Amazone, et de quelques autres cas étranges. Mais les choses s'accélèrent, et son destin se dévoile..
J'aurais du me méfier quand j'ai vu qu'une critique faisait référence à Piers Anthony, plutôt qu'à Pratchett : on n'est pas dans la même catégorie de fantasy humoristique. Le principal souci est que le héros n'est pas plaisant : lâche, geignard, pas vraiment intelligent. S'il finit par faire les bons choix, c'est au bout de long atermoiement et tergiversions. Le reste des personnages est plutôt en carton pâte , ce qui n'est pas vraiment un souci pour ce sous-genre la, mais associé avec une exécution pas vraiment compétente, et une intrigue non convaincante, j'ai commencé à vouloir décroché au tiers du bouquin. Et la suite ainsi que le dénouement n'arrange rien.
Au final, il y a des bons passages, quelques moments drôles, mais trop peu pour compenser les longueurs et faiblesses du livre.

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