vendredi 19 octobre 2012

La cinquième femme par Henning Mankell



Après un très bref prologue en Algérie, ce roman débute (et se passe) dans un coin de Suède (Je n'ai rien compris à la géographie de ce livre, cependant, j'avoue que je n'ai pas fait l'effort non plus de prendre une carte, enfin, c'est plus une question que quand je lis, je ne décroche pas du livre, plutôt que de flemme ). Des hommes, sans aucun liens apparents entre eux sont retrouvés assassinés.
L'inspecteur Wallander mène l'enquête dans une Suède sur le déclin.

J'ai longtemps regardé d'un oeil narquois les polar nordiques (n'est ce pas Mathias ?), m'imaginant des romans pour dépressifs dans une ambiance froide sous un jour noir "plus triste que les nuits". Et comme bien souvent, préjugés et ignorance donnent une vision pour le moins faussée.
Enfin, je n'avais pas totalement tort : c'est assez triste, lent, plein d’introspection et de considérations moroses sur une société qui change, et pas forcément pour le mieux. Mais, c'est malgré tout passionnant.

Il y a, pour moi, deux "courants" dans ce livre :
- l’enquête policière, bien loin du thriller "serial killer" usuel, intéressante, le fil conducteur du livre.
- les réflexions et observations de Wallander : l'auteur ne nous épargne aucun des observations, des doutes, des réflexions, et des états d'âmes de son héros. Et c'est sans doute au final le plus intéressant.

C'est très humain, subtil, sur un rythme lent, mais qui ne m'a jamais lassé. Et je vais mettre au polar nordique..

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